Le naufragé de l'espace

Gustave le Rouge a disparu il y a maintenant 79 ans, le 24 février 1938.

Avec lui, s’éteignait l’une des plus prodigieuses plumes de la littérature populaire, et l’un des auteurs redécouverts par le mouvement surréaliste, à l’instar de Marcel Allain (et son complice Souverstre, avec qui il créa le personnage de Fantomas).

Le Rouge, né à Valognes en 1867, subit l’influence de deux génies de la littérature, Jules Verne et Verlaine. C’est dans les pas du premier qu’il s’intéresse au « roman scientifique », et dans ceux du second qu’il commence à écrire de la poésie. Plus tard, il développera, aidé par une solide érudition, notamment occulte, ses propres thèmes, l’amenant à défricher ce qui sera plus tard la Science-Fiction.

Sa production effrénée, qui selon les surréalistes préfigurait l’écriture automatique, regorge d’idées, de tableaux fantasmagoriques, d’images surréalistes ou marquantes ; et si tout n’est pas du plus haut niveau, le renvoyer au rang d' »auteur mineur » est méconnaître son influence. Ainsi, l’auteur américain M. Moorcock ne cache-t-il pas avoir lu Le Rouge avec profit.

Pour vous en convaincre, plongez-vous donc dans le cycle martien de Gustave Le Rouge : nul besoin de patienter encore vingt ans pour mettre le pied sur la planète Mars, il suffit de se mettre dans les pas de l’ingénieur Robert Darvel, dont les aventures ont fasciné des générations de lecteurs !

Pour en savoir plus sur le cycle martien, vous pouvez (re)lire cet article.

Pour découvrir le Tome 1, Le Naufragé de l’espace, c’est ici.

Pour découvrir le Tome 2, L’Astre d’épouvante, c’est ici !

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