Affiche du film "Dracula" de Terence Fisher, avec Christopher Lee.

Lundi prochain sera l’anniversaire de la naissance de Terence Fischer, metteur en scène célèbre dont nous avons déjà évoqué dans de précédents billets quelques films.

Fisher a fourni à la Hammer la plupart de ses films marquants, jouant avec brio avec les codes des productions de la firme : décors, ambiance gothique, palette de couleurs… Sous sa direction, Peter Cushing et Christopher Lee donnent le meilleur d’eux-mêmes. Tandis que Dracula marque pour longtemps la carrière de ce dernier, le metteur en scène influence durablement la représentation de Dracula, épiçant les sanglantes aventures du comte d’une touche de sang et d’érotisme — éros et thanatos, encore un élément récurant des films de la Hammer.

Il est notable de constater que sa carrière s’est terminée en même temps que la vogue des films du type « Hammer ». Les années 70 commençaient, et avec elles une « nouvelle vague » de réalisateurs apportant un « sang neuf » (si j’ose dire) au genre du film d’horreur. Mais ceci, pour paraphraser Kipling, est une autre histoire…

D’une filmographie impressionnante émergent quelques films particulièrement marquants : Le cauchemar de Dracula, Le chien des Baskerville, La nuit du loup-garou, Dracula, prince des ténèbres… Avec une mention spéciale pour les vingt ou trente premières minutes de ce dernier film, dans lequel Christopher Lee ne prononce pas un mot, mais se montre au sommet de son art.

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