Le 7 mars 1887, s’éteignait l’un des plus grands feuilletonistes de son temps, et un prodigieux écrivain : Paul Féval. S’achevait dans les conditions les plus modestes une existence trépidante, qui eut tout du roman : l’écrivain fit fortune, se trouva ruiné, reprit un travail forcené, parvint à se relever avant de retomber dans l’oubli, ce qui ne l’empêcha pas de reprendre la presque totalité de son oeuvre !

La cape, l’épée, la justice… et les ténèbres

On connaît surtout Paul Féval pour ses romans de cape et d’épée, notamment le Bossu, adapté plusieurs fois pour la télévision et le grand écran. On le connaît, un peu moins, pour ses romans et contes liés à la Bretagne (Féval est né à Rennes et y a grandi), que l’on vous invite à découvrir par ici. C’est aussi Le loup blanc, La fée des grèves

Mais il fut aussi, avec les Mystères de Londres ou les Habits Noirs, un précurseur du roman policier. D’ailleurs Émile Gaboriau, le créateur de l’inspecteur Lecoq, l’un des premiers policiers de la littérature, fut son secrétaire.

Et il fut encore un écrivain maîtrisant le fantastique, notamment dans le Chevalier Ténèbres ou des récits mêlant histoire et sociétés secrètes (la série des Tribunaux Secrets) avec notamment Le Vampire, qui s’attache à retranscrire les récits qui circulaient depuis l’Europe centrale, plus de quarante ans avant le Dracula de Bram Stoker.

Une oeuvre foisonnante, qui embrassa tous les aspects de la littérature de genre naissante, dont vous pouvez découvrir deux fleurons dans notre catalogue !

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