Roger Hanin vient de nous quitter, et sans lui, le cinéma populaire est orphelin.
Certes, sa filmographie est impressionnante, du « Coup de Sirocco » en passant par « Le grand pardon » ou « La femme du boulanger » ; mais les impénitents collectionneurs de polars peuvent aussi avoir une pensée émue pour ses débuts de « jeune premier ».
Car, à l’instar de Lino Ventura incarnant Géo Paquet dit « Le gorille » en 1958, talonnant divers acteurs dans le rôle d’OSS 117, Roger Hanin servit un temps la cause du film d’espionnage en donnant chair lui aussi au Gorille, puis à Loulou Rapière, dit Le Tigre.
Il fut en effet un temps où littérature populaire et cinéma français ne reculaient devant rien pour nous combler de bonheur, s’attaquant alors avec courage et détermination au roman et au film d’espionnage (OSS 117 coiffant même au poteau ce bon vieux James Bond) et au cinéma d’action.
Si le Tigre fut bien servi au cinéma, avec un casting mirifique et la réalisation de Claude Chabrol, les romans sont plus difficiles à lire, notamment si on les compare au travail d’A. L. Dominique autour du Gorille. Mais c’est toujours bon à prendre…

Hommage, donc, à un acteur hors normes et pensée émue pour le Gorille qui sommeille en chacun de nous…

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